En 1974, le gouvernement de Georges Pompidou décide de regrouper Citroën avec Peugeot après le refus de son racaht par Fiat. Il en sera de même entre Berliet et SAVIEM. Cette décision est prise à la suite d'un déficit de Berliet et Citroën. À l’époque, Berliet fabriquait tout dans son coin de A à Z : mais en sous-activité ce genre de fonctionnement est dangereux. Berliet se trouve dans une phase de sous-activité dans les années 70, et se voit aller avec Citroën qui est sous l’égide de Michelin.

   C’est pourquoi Pompidou et son gouvernement versent un milliard de francs à Citroën/Peugeot et Berliet/Saviem.

Berliet et Saviem poursuivent leurs politiques industrielles chacun de leur côté. Ce fonctionnement entre les deux constructeurs industriels tiendra jusqu'en septembre 1976 où est créé la SODIEVI : la Société de Développement des Industries du Véhicules Industriels avec pour but de réaliser une gamme d’organes communs et d’avoir une politique commerciale commune.

   Le 3 octobre 1978 naît Renault Véhicules Industriels avec ce logo noir et rouge. Les logos Berliet et Saviem resteront sur les bus et cars jusques 1980 avant de laisser place au losange. 

Au niveau de l’autobus, seul le SC10 et le PR100 sont maintenus dû à leur succès auprès des transporteurs. Dans la gamme autocars, l’E7 de Saviem n’est pas très apprécié depuis sa présentation au salon de Nice en 1969.

   Début 1977, la SODIEVI inscrit un projet futur d’étude autocar. Mais en 1977, les cellules de recherches et d’études sont encore indépendantes l’une de l’autre. Chez Saviem, un restylage de la gamme S45/S53 est effectué tandis que Berliet opère une modernisation de sa gamme.

   Renault Véhicules Industriels dispose de 8 usines, équipées de moyens de production avec des technologies de pointe :

• Robotique

• Atelier flexible

• Cataphorèse

• Conception et fabrication assistée par ordinateur (CFAO)

  Ces usines sont situées à :

• Annonay (Montage Autocar/Autobus)

• Blainville (Montage camions)

• Bouthéon (boîtes de vitesses) 

• Limoges (activités militaire, mécanique petite série et moteurs)

• Lyon-Monplaisir  (mécanique, électrogènes)

• Saint-Priest (Essieux et Ponts)

• Vénissieux (technologies de base, moteurs camions, montage autocars/autobus)

   En 1999, une partie de la division autocar-autobus de R.V.I. est cédée au groupe Fiat-Iveco, fusionné avec celle Iveco Cars-Bus. Cette fusion donne naissance à Irisbus dont  le dauphin apparaît en mai 1999.  En 2001, suite à la cession des camions Renault à Volvo, Fiat-Iveco obtient l'intégralité des parts d'Irisbus suite au retrait de Renault. Les modèles Renault sont équipés en motorisation Iveco et produits jusque 2006 // 2007, période où le programme Convergence* prend fin. Sauf l'ILIADE qui conservera une motorisation Renault.  

   Le détail de l'histoire division Autocar-Autobus vous sera présenté à travers des dossiers consultables ci-dessous. 

   * Contrat qui a pour but de faire remplacer petit à petit les véhicules Iveco & Renault.